Les sièges sont pris
Entre deux pagnes de mariage, un bouquet qui vole et une nouvelle bague à l’annulaire. C’est la saison des unions à Kinshasa. Des photos en wax, des slows de Fally Ipupa et des stories qui defilent par centaine. Et parfois, pour ceux qui scrollent, regardent ou assistent… c’est aussi la saison des questions. Les sièges sont-ils déjà tous pris ?
Le dating en 2025 : entre improvisation, attentes floues et places (parfois) limitées.
C’est l’impression que ça donne, parfois. Comme si on poussait la porte d’une soirée déjà lancée. Les verres tintent, les lumières sont douces, les binômes se devinent dans la lumière… Et toi tu es là, debout, à chercher où — et avec qui — t’asseoir.
A Kinshasa, le dating c’est devenu une vraie pièce de théâtre sauf que les scripts sont flous, les rôles mal distribués, et tout le monde improvise.
Les femmes qu’on dit un peu trop compliquées. Les hommes qu’on trouve parfois trop à l’aise. Et nous, quelque part entre je ne veux pas courir et je ne veux pas qu’on me laisse derrière.
Est-ce une plainte ? Non. Un appel au secours ? Pas vraiment. Plutôt un état des lieux — brut, confus, honnête — d’une génération qui veut aimer sans s'abimer. Et qui se demande, parfois :
Est-ce qu’il reste encore une place ? Est-ce qu’il reste un siège… pour moi ?
Alors, peut-être qu’il n’y a plus de siège. Peut-être qu’on doit en fabriquer un. Ou peut-être qu’on est déjà assis... mais à la mauvaise table.
Et toi, dans tout ça ? Tu es déjà casé.e ? Ou tu t’amuses encore à imaginer ce que son nom donnerait sur une carte de mariage ?
J’adore
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